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Comme toute entrepreneuse, il a fallu me familiariser avec les codes notamment ceux de la négociation et la relation client.
Venant du monde de l’entreprise, j’avais de l’expérience mais c’est vrai qu’il me manquait quelques clés pour éviter certains conflits.
J’ai donc acheté Les Quatre accords Toltèques de Miguel Ruiz suite aux conseils avisés. Et je ne regrette pas. Il m’a permis d’améliorer mes relations dans mon travail mais également dans ma vie personnelle.
Avant de vous expliquer ce que contient le livre, il est nécessaire que vous compreniez qui est Miguel Ruiz et qui sont les Toltèques. C’est un auteur mexicain considéré également comme un chamane toltèque appelé Nagual.
Le peuple toltèque (ou bâtisseurs) vivait à Tula, leur capitale, édifiée sur un promontoire rocheux à une soixantaine de kilomètres au nord de l’actuelle ville de Mexico.
Ce sont les ancêtres d’une autre civilisation, plus connue, les Aztèques qui les vénéraient comment les créateurs de toute civilisation.
Les connaisseurs Toltèques diffusent la pensée selon laquelle le bonheur est issu de l’amour et rien que de l’amour que l’on reçoit et surtout que l’on donne.
Miguel Ruiz a été éduqué dans cette philosophie et surtout l’a adoptée dans sa vie et dans son métier de médecin-chirurgien.
Ce livre est certes avant tout, un livre spirituel de développement personnel mais ses principes peuvent vraiment s’utiliser dans le monde professionnel.
Avant même de lire ce livre, nous savons que les mots peuvent être très violents pour notre interlocuteur surtout si la graine que nous semons est négative. Miguel Ruiz nous indique que l’esprit humain est très fertile et que chaque mot chaque intention peut induire le rêve mais également détruire à jamais un être humain.
Dans le monde des affaires, je ne serai pas aussi catégorique. Mais il est vrai que si nous faisons une seule erreur de vocabulaire, celle-ci peut être fatale pour notre projet.
En résumé : « ne critique pas, ne juge pas et essaye que ta parole n’aille que dans le sens de la vérité. »
Vous est-il déjà arrivé qu’après que votre interlocuteur vous ait mal parlé, vous ruminiez ça pendant plusieurs jours ?
Là est toute l’importance de cet accord.
Au cours de notre éducation, nous avons intégré un principe que Miguel Ruiz appelle « l’importance personnelle ». Nous pensons, vous et moi, que nous sommes responsables de tout et de toute la souffrance de notre interlocuteur. Nous apprenons à tout prendre pour soi. Et comme le souligne si bien Don Miguel, c’est la forme la plus grande d’égoïsme.
Chacun est responsable de ses propres actions et surtout de ses propres humeurs.
Chacun est dans son monde qui est différent du nôtre. Lorsqu’on prend les choses personnellement, c’est que nous pensons que l’autre est dans notre monde aussi et qu’il le connaît.
En résumé : « Que la pensée soit positive ou négative, n’en fait pas une affaire personnelle et passe à autre chose.»
Ne pas faire de supposition sur ce que l’autre sait ou ne sait pas.
Je vais prendre l’exemple décris dans le livre. C’est l’exemple des disputes dans le couple.
Ex : Alors que j’avais prévu seule d’aller faire les courses et d’acheter des choses lourdes, je souhaitais intérieurement que mon conjoint m’accompagne pour porter le plus lourd mais à la place, il avait décidé d’organiser, cet après-midi-là une rencontre jeu avec ses amis et je me suis énervée.
Lui ai-je clairement exposé ce que je souhaitais à ce moment-là ? Non.
Donc aurait-il pu le savoir ? Non
A ce moment-là, dans mon fort intérieur je pensais le contraire : il me connaît et il sait que c’est difficile pour moi de porter une charge trop importante.
Mais ce que les accords nous enseignent, c’est que si j’ai fait la supposition qu’il savait que j’avais besoin de lui, lui a peut-être fait la supposition du contraire. Il aurait pu penser à un tas de choses : j’avais refusé plusieurs fois qu’il m’accompagne, je suis très indépendante etc
ou tout simplement il n’y a pas pensé et ce qui revient à l’accord n°2 « ne pas en faire une affaire personnelle ».
En affaire, c’est la même chose. Lorsque vous envoyez un mail, il est nécessaire de tout écrire, en réunion de tout expliquer et en face à face, d’expliquer son point de vue.
Par ex : le fait que les offres sont modulables, le fait d’indiquer votre travail sur un projet que vous avez mis en place etc.
Faire toujours de son mieux correspond au fait de toujours être dans l’action sans attendre un retour.
Selon Miguel Ruiz et les Toltèques, il faut toujours agir quel que soit le résultat.
Il ne dit pas qu’il faut toujours être au max mais ne pas rester sur son canapé devant C8 est déjà faire de son mieux.
Etre dans l’action c’est aussi ne pas laisser son juge intérieur nous critiquer lorsqu’on n’est pas en forme ou lorsqu’on n’atteint pas le résultat attendu.
Etre dans l’action c’est également avancé et ne jamais rester dans le passé (apprendre de ses erreurs, ne pas culpabiliser, pardonner).
Je l’ai terminé rapidement. Car il me parle et je l’ai lu au bon moment dans ma vie. Ce sont des accords que nous pouvons utiliser dans tous les domaines de notre vie. Notamment dans le domaine de l’entreprise. Car trop de choses nous touchent encore et nous empêchent d’avancer.
Seul petit bémol : j’ai eu du mal à entrer dedans car même si les concepts sont vrais, Miguel Ruiz les a amenés d’une manière qui lui appartient à lui en tant que Chamane et en fonction de ses croyances qui ne sont pas forcément celles que je partage.
Si vous lisez ce livre, je vous conseille de le prendre comme une métaphore car tous les exemples qu’il donne, vous les avez peut-être vécus et la solution qu’il transmet est simple à mettre en place.
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